Il faisait beau et deux expositions attendaient les amateurs d’art. A Stuttgart dans la Staatgalerie, la découverte des œuvres de John Constable, grand paysagiste anglais (1776-1837) a été une révélation car la peinture anglaise est mal connue et personne avant lui n’avait étudié ainsi la campagne, le temps et l’atmosphère. Les nombreuses esquisses à l’huile et à la mine de plomb préfiguraient ses grands formats et ses ciels traitaient une gamme de plus en plus variée d’effets de lumière en toutes saisons.
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Puis à Karlsruhe, dans l’Orangerie, le groupe a visité grâce à l’excellente guide une curieuse exposition non prévue. « La lumière noire » est celle de jeunes artistes français qui ont dû illustrer le thème. Le « noir lumineux » fut le lien invisible unissant peintures, sculptures, dessins et vidéo et l’œuvre de Vincent Ganivet, nouvelles arches de 6 mètres de haut réalisées en parpaings selon la technique traditionnelle des voûtes en pierres sèches fut très admirée.
Le plaisir allant croissant, c’est la sélection impressionnante « Nos Modernes » qui a permis de découvrir des pièces de la première moitié du XXème siècle toutes provenant des collections du musée, comme une magnifique « Tour Eiffel » peinte par Robert Delaunay et des chevaux peints et sculptés par Franz Marc. Le retour fut sans problèmes, on peut juste regretter qu’en ce samedi avant la Pentecôte beaucoup de personnes aient choisi ce pont pour des excursions plus lointaines.